Rien n’échappe à l’œil de lynx de nos élèves (on ne va pas se plaindre, depuis le temps qu’on leur dit que le secret des bons dessinateurs réside dans leur sens aigu de l’observation, mais quand même…)
Il y a quelques semaines, un poussiéreux modelage en pâte à sel, mal rangé sur une étagère, a éveillé leur attention:
– Pourquoi on fait pas de pâte à sel à l’atelier?
Horreur: de la pâte à sel, ça veut dire sel, farine, eau, débris collants partout sur le sol! On tente une explication:
– On fait du dessin ici, pas de la cuisine. La pâte à sel, c’est plutôt pour bricoler.
Mais essayez de tenir tête à de jeunes demoiselles déterminées. Alors on a craqué… en imposant tout de même quelques conditions. Les modelages doivent s’inspirer des nanas de Niki de Saint Phalle, une bonne occasion de leur faire découvrir cette artiste singulière. Et finalement, les résultats sont plutôt intéressants. Comme quoi, il faut parfois savoir écouter les enfants.
On vous laisse apprécier les deux premières œuvres de Axelle et Eva, ci-dessous.
PS: la pâte à sel, c’est deux gobelets de farine , un de sel et un d’eau. Amusez-vous bien ;o)